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Le projet UNITED SCHOOL dans les grandes lignes

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On parle de “neuroatypiques” et de “neurotypiques” pour distinguer deux grandes familles d’individus.

Les “neuroatypiques” sont ceux dont le fonctionnement cérébral s’écarte de la norme, tandis que les “neurotypiques” représentent ceux dont le fonctionnement se situe dans les limites de la norme, dans une population donnée.

 

Notre école est un lieu d’accueil bienveillant, un modèle innovant au cœur duquel l’enfant grandit et s’épanouit.

UNITED SCHOOL, c’est aussi un lieu d’écoute, de partage et d’entraide destiné aux familles. Un centre de formation et d’information (bibliothèque, ateliers, conférences…) pour les familles et les professionnels afin que soient connus, reconnus, mieux diagnostiqués et mieux accompagnés les enfants présentant ces troubles neurodéveloppementaux.

 

Nos enseignants & partenaires, jamais résignés,

résolument optimistes et enthousiastes sont des chercheurs de solutions.

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NeuroA – Neuroatypique : quesako ?

 

Pour commencer, il paraît important de souligner que ce terme s’utilise dans un esprit de respect et sans jugement de valeur. Sans définition officielle gravée dans le marbre, nous pouvons décrire la neuroatypie comme « un mode de fonctionnement neurologique ou psychologique qui diffère des standards habituels ». Il met plutôt en évidence des profils cognitifs qui s’écartent de ce que l’on considère généralement comme “la norme”.

Lancé dans les années 90 par Judy Singer, sociologue et mère d’une enfant autiste, le terme de neuroatypie nous invite à une compréhension plus étoffée et nuancée de la diversité humaine. Vers la fin des années 90, d’autres termes ont également vu le jour pour véhiculer le même concept : “neurodiversité”, “pluralité neurologique”, etc.

 

La neuroatypie peut inclure, mais sans s’y limiter :

• Le TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité),

• Les troubles “Dys” (la dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie, etc.),

• Le HPI (Haut Potentiel Intellectuel),

• Le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme),

• Et bien d’autres…

 

Ces particularités neurologiques, loin d’être vues comme des défauts, modulent la manière de voir le monde, d’interagir avec autrui, d’apprendre ou de traiter les informations.

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• Accompagner un enfant neuroatypique à l’école

La neuroatypie n’implique pas une intelligence inférieure, mais simplement un système de pensée différent, qui peut être source de difficultés mais aussi d’aptitudes exceptionnelles. L’accompagnement scolaire des enfants neuroatypiques est crucial et doit être pensé pour répondre à leurs besoins uniques.

 

 

• Une collaboration étroite avec les familles

Un partenariat solide entre l’école et les familles est indispensable. Les parents sont alors activement impliqués dans le processus éducatif pour accompagner et soutenir l’enfant. Cette démarche collaborative favorise la cohérence des stratégies d’accompagnement à l’école comme à la maison.

 

 

• Intégration scolaire des élèves neuroatypiques

Une intégration scolaire réussie pour un enfant neuroatypique repose aussi sur la sensibilisation et la formation des enseignants et des élèves à la neurodiversité.

Cette démarche est cruciale : elle soulève des questions de moyens parmi les enseignants désireux de recevoir la formation nécessaire pour mieux comprendre et accompagner leurs élèves neuroatypiques.

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• Valoriser les différences des enfants neuroatypiques

Pour accompagner au mieux les enfants neuroatypiques, le mieux est de valoriser leur différence plutôt que de les conformer à un “modèle neurotypique”. Chaque diagnostic implique des besoins spécifiques et distincts. Les aménagements sont différents pour un enfant Dys et enfant HPI, par exemple.

Par exemple :

• La création d’un espace tranquille où l’enfant peut se ressourcer lorsqu’il se sent surchargé.

• Une cabane de lecture pour un enfant qui trouve du réconfort dans les livres.

• Un coin cosy avec des coussins pour ceux qui ont besoin de stimuli sensoriels apaisants.

• Un fort improvisé pour un enfant qui apprécie la sensation de sécurité qu’il procure.

• Un casque anti-bruit pour les enfants ayant des difficultés à se concentrer.

• Des fiches procédurales pour les enfants qui ont besoin de structurer leur pensée lors des apprentissages.

Ces aménagements doivent être pensés en tenant compte des particularités de chaque enfant, pour leur offrir le meilleur soutien possible dans leur développement. 

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• Une pédagogie différenciée 

Les programmes scolaires académiques sont suivis, avec les adaptations et compensations nécessaires à chacun au sein de classes à faible effectif : un rythme de travail personnalisé (alternance « bulle de travail » – ressourcement, renforçateurs) des outils de compréhension (manipulation, expériences, travaux coopératifs…), des outils de mémorisation (gestes mentaux, cartes mentales, mandalas, musique et rythmes, apprentissages en mouvement…), une organisation des apprentissages (étiquettes, structuration de l’espace et du temps, pictogrammes, time timer…), aménagement du poste de travail personnalisé vers davantage d’autonomie des supports adaptés à chacun.

 

 

• Un autre regard sur l'enfant et ses apprentissages : notre pédagogie, sur les bases de la psychologie positive, des intelligences multiples et des neurosciences aide l’enfant à découvrir son fonctionnement propre afin de lui permettre de mieux « vivre avec ses difficultés » et s’appuyer sur ses forces pour trouver sa manière naturelle d’apprendre. Manipuler, jouer, découvrir, donner du sens et partager son savoir facilite les apprentissages et apporte joie et plaisir aux élèves.​

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• L'aspect éducatif 

En parallèle du scolaire, chaque enfant a accès à des exercices de gestion du comportement lui permettant d’intégrer des stratégies de gestion de l’anxiété et d’auto-régulation du comportement (sophrologie et habiletés sociales).

De plus, des ateliers « Estime de soi » (théâtre, danse, musique, arts graphiques, jardinage, soins aux animaux…), favorisent la communication et l’expression artistique et renforcent ainsi le développement social, cognitif, émotionnel et multi-sensoriel chez les jeunes.

 

 

• Un accompagnement pluridisciplinaire

Des partenaires peuvent intervenir à l’école pour des prises en charge individuelles en vue de limiter les déplacements et la fatigue chez l’enfant et de favoriser la coordination entre tous les acteurs pour un accompagnement optimal de chaque élève.

 

 

En Somme…

 

• La neuroatypie invite à reconnaître et célébrer la diversité des fonctionnements cérébraux : le TSA, le TDA/H, les divers troubles “Dys”, le HPI, et bien d’autres…

• L’accompagnement d’un enfant neuroatypique se fait à l’école, mais le travail se poursuit aussi à la maison.

• Accompagner un enfant neuroatypique demande une approche personnalisée, pour valoriser sa différence plutôt que chercher à le conformer à un modèle neurotypique.

• Les enfants neuroatypiques peuvent bénéficier d’adaptations spécifiques dans leur environnement éducatif ou quotidien. Ces adaptations sont cruciales pour les soutenir et leur permettre de s’épanouir, que ce soit par l’aménagement du temps de travail, des méthodes d’apprentissage adaptées, ou un soutien renforcé au quotidien.

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LE PROGRAMME

 

 

• Motricité et Sensoriel

 

Nous avons la conviction que les fondations sensori-motrices sont le socle des apprentissages. Comprendre les besoins sensoriels et corporels de l’enfant, les intégrer dans la journée de classe et respecter le rythme d’apprentissage de l’enfant permettent d’accélérer les capacités de concentration, de compréhension et de mémorisation, ainsi que de progresser dans le graphisme, la lecture, la communication, les capacités de raisonnement, la régulation émotionnelle….

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• Les fondamentaux

 

Il est essentiel pour tous les enfants d'apprendre à maîtriser les fondamentaux (lecture, écriture et calcul)  et de suivre le socle de l’éducation nationale.

Une riche boite à outil de méthodes multi-sensorielles et multi pédagogiques permettront d’offrir aux enseignants un maximum de ressources pour accompagner les enfants selon leurs spécificités.

La médiation cognitive permet également aux enfants d’apprendre à apprendre et sera utilisée par toute l’équipe pédagogique.

 

• Culture Générale

 

L’actualité, les sciences, l’histoire, la philosophie… concernent et intéressent aussi les enfants atypiques.

 Ce sont autant de thèmes permettant de stimuler le développement de leurs fonctions cognitives, des créer des groupes de débats permettant d’exprimer ses idées, de rendre plus autonomes mais aussi plus en lien socialement... Cela nous amènera donc à des sorties musées, conférences, médiathèques …

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• Les enfants et la nature : recréer du lien avec le vivant

 

Renouer avec la nature est bien plus qu’un simple plaisir. C’est un enjeu éducatif, écologique et humain. Observer un arbre, toucher la terre, comprendre le rôle des agriculteurs, faire évoluer le potager de l’école, sortie en forêt, participer nettoyage des plages, observer et être au contact d’animaux… autant d’expériences qui façonnent une conscience plus respectueuse de l’environnement et forment nos citoyens de demain à vivre en harmonie avec l’environnement. C’est un héritage essentiel et nous le cultiverons toutes l’année à travers des rencontres avec des professionnels autant qu’en permaculture sur l’établissement. Nous allons faire travailler nos mains vertes, notre patience, notre curiosité, notre persévérance et pourquoi pas nos papilles si les récoltes sont fructueuses !!!

Les enfants ont un besoin inné de connexion avec le vivant. Grandir au contact du vivant apporte aussi de nombreux bienfaits pour le développement. Être dehors :

• réduit le stress ;

• améliore la concentration

• favorise l’éveil sensoriel

 

 

Rétablir ce lien entre les enfants et la nature, c’est offrir à nos élèves un ancrage essentiel

dans un monde en perpétuel mouvement. Et pourquoi pas susciter des vocations !!